Roméo et Juliette, Daniel Harding

Bien des compositeurs ont illustré le mythe de Roméo et Juliette, sous la forme de l’opéra (Bellini, Gounod), du ballet (Prokofiev) ou de l’ouverture-fantaisie (Tchaïkovski). Berlioz, lui, a choisi une autre voie : celle de la symphonie, qui lui a permis de « donner à sa fantaisie une latitude que le sens positif des paroles chantées ne lui eût pas laissée, et recourir à la langue instrumentale, langue plus riche, plus variée, moins arrêtée, et, par son vague même, incomparablement plus puissante en pareil cas ». Il n’a cependant pas entièrement renoncé à la voix, qui vient annoncer et commenter l’action évoquée par l’orchestre, et couronne le tout à la manière d’un grand finale d’opéra. Berlioz invente là le prototype de la symphonie dramatique.
HECTOR BERLIOZ
Roméo et Juliette
VIRGINIE VERREZ mezzo-soprano
ANDREW STAPLES ténor
EDWIN CROSSLEY-MERCER basse
CHŒUR DE RADIO FRANCE
LIONEL SOW chef de chœur
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
DANIEL HARDING direction
CONCERT ÉGALEMENT DONNÉ LE SAMEDI 1ER OCTOBRE À L'OPÉRA ROYAL DE VERSAILLES
AVANT-CONCERT À 19H AVEC DANIEL HARDING
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