Rachmaninov par Pletnev, deuxième round. Le Troisième Concerto pour piano, avec son enchevêtrement de mélodies et d’acrobaties affolantes auxquelles le soliste doit se plier, suscita un triomphe à sa création: il fut pourtant impossible au compositeur-créateur d’accorder au public le moindre bis, tant ses doigts brûlaient ! Mikhaïl Pletnev, lui, ne s’en contente pas et complète la performance avec l’ultime Quatrième Concerto, écrit aux États-Unis après avoir été esquissé en Russie et mis sous clé neuf longues années.