Du funèbre à la lumière, en passant par le pastoral, l’allégresse, l’héroïsme, le désespoir, le transcendant : la plus impétueuse des symphonies de Mahler présente un large spectre émotionnel. « J’aurais aimé pouvoir diriger la première cinquante ans après ma mort » aurait déclaré son auteur. Pour son retour à la tête du Philhar, Sakari Oramo propose également la toute dernière œuvre de sa compatriote Kaija Saariaho, disparue en 2023. La promesse d’une expérience physique et spirituelle dans la lignée de la confrontation mahlérienne.