
Taras Bulba / Măcelaru : hors les murs
Cavalier cosaque grisé par le vent des steppes, Taras Bulba est le héros d’un roman de Gogol dont Janáček a fait une rhapsodie pendant la Première Guerre mondiale. On peut y entendre la glorification d’un héros que rien n’arrête, une revendication nationaliste au moment où s’effondre l’empire austro-hongrois, mais aussi une superbe page d’orchestre comme le seront plus tard les Danses symphoniques de Rachmaninov, elles aussi en trois parties mais conçues au début de la Seconde Guerre mondiale. Si Taras Bulba fait appel épisodiquement à un orgue, la Toccata festiva de Barber en fait un usage euphorique : l’œuvre fut en effet composée à l’occasion de l’inauguration d’un nouvel orgue à Philadelphie, où elle fut créée en 1960 sous la direction d’Eugene Ormandy, également dédicataire des Danses symphoniques.
LEOŠ JANÁČEK
Taras Bulba
MAURICE RAVEL
Concerto pour la main gauche
SERGUEÏ RACHMANINOV
Danses symphoniques
BORIS GILTBURG piano
ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE
CRISTIAN MĂCELARU direction