Vienne, sa vie, son œuvre. Reconnaissons, à l’heure du bicentenaire de sa naissance, que Johann Strauss fils résume à lui seul l’esprit de la ville. Son cadet Josef aussi à sa façon, dont la polka-mazurka La Libellule confirme quel génie il aurait été en renonçant à son premier métier. Après les trompettes et les cambrures magyares de la très cuivrée Cavalerie légère de Von Suppé, le Concerto pour violon de Korngold fait surgir la Vienne désenchantée du Monde d’hier. Deux villes, deux ambiances.