Un pied à l’église, l’autre au salon, peut-être au théâtre.
L’association de l’orgue et du timbre de soprano permet ces alchimies qui servent au mieux l’univers d’Olivier Messiaen, ses Trois mélodies de jeunesse, encore teintées de debussysme, comme le chant de l’Ange qui assure à son Saint François d’Assise ses envolées mystiques. Après la bascule dans le monde onirique de Christian Rivet, l’orgue seul nous convie chez Mozart, Bach et Liszt, après s’être élevé sous les voûtes de Jehan Alain et Maurice Duruflé, deux des plus spirituels compositeurs-organistes du siècle dernier.