
Philhar’Intime / Brahms - Kian Soltani
C’est au joli nom de Trapèze que répond le Quintette de Sergueï Prokofiev, dont la musique de chambre ne fut pas la préoccupation majeure. On y retrouve bien ses vertus : malice, ironie, tendresse passagère derrière des formules presque grotesques, c’est délicieux ; on comprend mieux le titre et l’intention quand on sait que ces six mouvements furent destinés à un spectacle ambulant autour du thème du cirque. À l’autre bout du spectre, le Trio de Johannes Brahms nous parle de crépuscule, de soleil d’automne, même si la voix du vieux maître s’élève dans des élans passionnés par le timbre chaleureux de la clarinette.

Le programme
Les artistes
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