Concerts symphoniques
Il était une fois l’orchestre
Avec ses deux orchestres, son chœur et sa maîtrise, Radio France continue d’embrasser plus de trois siècles de création symphonique, de la naissance du style classique au XVIIIe siècle (mais l’Orchestre Philharmonique jouera cette saison un opéra de Haendel !), jusqu’aux conceptions les plus aventureuses de notre temps, via l’épopée de la symphonie. Une histoire qui prend son envol grâce à l’insurrection beethovénienne et se brise sur la mélancolie d’un Chostakovitch médusé par les conséquences de la Révolution russe. Beethoven sera bien sûr présent en 2021-2022 (comment ne le serait-il pas ?), et Chostakovitch verra l’ensemble de ses six concertos interprétés par l’Orchestre Philharmonique.
Saint-Saëns est lui aussi à l’honneur cette saison. Né en 1835 sous Louis-Philippe, mort en 1921 sous la IIIe République, il ne peut pas être réduit à la Danse macabre ou à la Symphonie avec orgue. L’Orchestre National rend largement justice à ce musicien prolixe pendant le premier trimestre de la saison.
L’Orchestre Philharmonique, de son côté, propose également l’ensemble des concertos composés par Brahms, et célèbre des compositeurs qui, tels Thomas Adès ou Jörg Widman, sont aussi chefs d’orchestre. Il est vrai que Berlioz, Wagner et Mahler, avant eux, ont montré la voie.
Ce sont là bien sûr deux exemples de thèmes parmi les foisonnants concerts proposés par le National et l’Orchestre Philharmonique, qui par ailleurs proposent de nouvelles formules :
Le 9 mars, l’Orchestre National va inaugurer un nouveau cycle intitulé « Les Visiteurs du National ». Un programme bref, que suivra un moment inattendu. Même procédé le 18 mai : on murmure que ce soir-là Cristian Măcelaru pourrait improviser avec Sarah Nemtanu et Augustin Hadelich… Nouvelle formule également les 25 novembre et 21 avril : « L’œuvre augmentée ». Le 25 novembre, l’orchestre jouera le Poème de l’extase, enrichi d’une conversation avec David Christoffel, qui dira tout sur la manière dont Scriabine entendait (!) faire voir des couleurs au public pour ajouter à l’extase de sa partition. Le 21 avril, Cristian Măcelaru invitera Benjamin Pech, qui expliquera comment représenter les personnages dansés, en prenant l’exemple de Petrouchka.
Outre France Musique, qui retransmet l’ensemble des concerts des formations de Radio France, le Philhar cultive la synergie avec les autres antennes de Radio France : « Classique & mix », en partenariat avec Fip, est une nouvelle série qui invite des artistes de la scène actuelle à livrer leurs visions des œuvres du répertoire symphonique ; les « Symphonique Pop » (qui seront annoncés au cours de la saison) auront lieu en partenariat avec France Inter. Et on n’oubliera pas les concerts-fiction avec France Culture, « Hip Hop Symphonique » avec la complicité de Mouv’, et bien sûr « Les Clefs de l’orchestre » de Jean-François Zygel.
Saint-Saëns est lui aussi à l’honneur cette saison. Né en 1835 sous Louis-Philippe, mort en 1921 sous la IIIe République, il ne peut pas être réduit à la Danse macabre ou à la Symphonie avec orgue. L’Orchestre National rend largement justice à ce musicien prolixe pendant le premier trimestre de la saison.
L’Orchestre Philharmonique, de son côté, propose également l’ensemble des concertos composés par Brahms, et célèbre des compositeurs qui, tels Thomas Adès ou Jörg Widman, sont aussi chefs d’orchestre. Il est vrai que Berlioz, Wagner et Mahler, avant eux, ont montré la voie.
Ce sont là bien sûr deux exemples de thèmes parmi les foisonnants concerts proposés par le National et l’Orchestre Philharmonique, qui par ailleurs proposent de nouvelles formules :
Le 9 mars, l’Orchestre National va inaugurer un nouveau cycle intitulé « Les Visiteurs du National ». Un programme bref, que suivra un moment inattendu. Même procédé le 18 mai : on murmure que ce soir-là Cristian Măcelaru pourrait improviser avec Sarah Nemtanu et Augustin Hadelich… Nouvelle formule également les 25 novembre et 21 avril : « L’œuvre augmentée ». Le 25 novembre, l’orchestre jouera le Poème de l’extase, enrichi d’une conversation avec David Christoffel, qui dira tout sur la manière dont Scriabine entendait (!) faire voir des couleurs au public pour ajouter à l’extase de sa partition. Le 21 avril, Cristian Măcelaru invitera Benjamin Pech, qui expliquera comment représenter les personnages dansés, en prenant l’exemple de Petrouchka.
Outre France Musique, qui retransmet l’ensemble des concerts des formations de Radio France, le Philhar cultive la synergie avec les autres antennes de Radio France : « Classique & mix », en partenariat avec Fip, est une nouvelle série qui invite des artistes de la scène actuelle à livrer leurs visions des œuvres du répertoire symphonique ; les « Symphonique Pop » (qui seront annoncés au cours de la saison) auront lieu en partenariat avec France Inter. Et on n’oubliera pas les concerts-fiction avec France Culture, « Hip Hop Symphonique » avec la complicité de Mouv’, et bien sûr « Les Clefs de l’orchestre » de Jean-François Zygel.
