Iannis Xenakis
100 ans de géométrie et de sons

De 1948 à 1960, il est l’assistant de l’architecte Le Corbusier et conçoit avec lui le pavillon Philips de l’Exposition universelle de Bruxelles (1958). Il travaille la composition avec Milhaud, Honegger et Messiaen, s’initie à l’électronique avec Varèse. Metastasis, qui réunit mathématiques, architecture et musique, est l’une de ses premières grandes œuvres.
Il publie en 1963 l’ouvrage Musiques formelles et conçoit en 1967 le pavillon français de l’Exposition universelle de Montréal. Associé au CNRS de 1970 à 1972, il mettra en scène les fêtes de Persépolis à l’occasion des 2 500 ans de l’empire de Perse.
Parmi ses grandes partitions : Terretektorh (1966), Medea (1967), Nuits (1968), Persephassa (1969), Psappha (1976), Jonchaies (1977, créé par l’Orchestre National de France), Diatope (1978, pour le Centre Pompidou), Jalons (1986), Omega (1997), sans oublier Pu wijnuej we fyp (1992) pour la Maîtrise de Radio France.
Xenakis est mort en 2001 à Paris, sans jamais avoir été disciple ou chef d’école ; Sa théorie de la musique « stochastique » est l’œuvre d’un artiste autant que d’un savant et d’un penseur.